La chapelle impériale, côté sud

Avec les chapelles, la famille impériale des Habsbourg s'est assuré un monument pour l'éternité : les deux chapelles impériales n'étaient pas prévues pour être des lieux de sépulture, aucun membre de la famille n'y a été enterré. Avec leur riche décoration, elles représentent la puissance de la maison des Habsbourg.

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Empereur du Saint-Empire Maximilien Ier

L'empereur du Saint Empire romain germanique, Maximilien I. († 1519) a fait don de trois fenêtres pour le choeur et des deux chapelles centrales, qui n'ont été consacrées qu'en 1572, bien des années après sa mort.

  • L'empereur Maximilien Ier représenté par Albrecht Dürer en 1519 sur un portrait au Kunsthistorsiches Museum de Vienne.

    L'empereur Maximilien Ier représenté par Albrecht Dürer en 1519 sur un portrait au Kunsthistorsiches Museum de Vienne.


    Les grilles

    Les grilles des deux chapelles impériales sont presque identiques: on y trouve inscrit dans la partie supérieure l'année de la consécration et au-dessus de l'entrée, portées par des griffons, les armoiries impériales.


    Les vitraux

    La chapelle impériale (côté sud) est dédiée aux petits-enfants de Maximilien, qui apparaissent dans les vitraux.

    • À gauche, l'empereur Charles Quint († 1558), accompagné par les armoiries du Saint Empire romain, à l'aigle bicé-phale couronné, est agenouillé devant le saint patron d'Espagne, l'apôtre Jacques le Majeur.

      À gauche, l'empereur Charles Quint († 1558), accompagné par les armoiries du Saint Empire romain, à l'aigle bicé-phale couronné, est agenouillé devant le saint patron d'Espagne, l'apôtre Jacques le Majeur.

    • Sur la fenêtre de droite, on reconnaît devant saint Léopold, le saint patron de l'Autriche, le roi Ferdinand I. († 1564) qui fut ensuite couronné empereur.

      Sur la fenêtre de droite, on reconnaît devant saint Léopold, le saint patron de l'Autriche, le roi Ferdinand I. († 1564) qui fut ensuite couronné empereur.


      Les épitaphes Renaissance

      Deux épitaphes Renaissance sur le mur de droite font partie de l'aménagement ultérieur.

      • La plaque commémorative inférieure a été offerte par Barbara von Lichtenfels pour ses deux maris Wilhelm Stürzel († 1559) et Christoph von Bernhausen († 1563). Le Christ ressuscité, vêtu d'une gloriole, triomphe de la mort. Les armoiries des familles figurent à côté de l'inscription, couronnée d'un crâne.

        La plaque commémorative inférieure a été offerte par Barbara von Lichtenfels pour ses deux maris Wilhelm Stürzel († 1559) et Christoph von Bernhausen († 1563). Le Christ ressuscité, vêtu d'une gloriole, triomphe de la mort. Les armoiries des familles figurent à côté de l'inscription, couronnée d'un crâne.

      • L'épitaphe richement décorée commémore le prêtre de la cathédrale, professeur d'université et plus tard vicaire général du chapitre de la cathédrale de Bâle, Georg Hänlin († 1612). Le cadre Renaissance, richement décoré d'éléments architecturaux et d'ornements dorés, encadre deux peintures. Le grand tableau représente la descente aux enfers du Christ, le plus petit la résurrection. La dalle funéraire de Hänlin se trouve sur le mur gauche de la fenêtre.

        L'épitaphe richement décorée commémore le prêtre de la cathédrale, professeur d'université et plus tard vicaire général du chapitre de la cathédrale de Bâle, Georg Hänlin († 1612). Le cadre Renaissance, richement décoré d'éléments architecturaux et d'ornements dorés, encadre deux peintures. Le grand tableau représente la descente aux enfers du Christ, le plus petit la résurrection. La dalle funéraire de Hänlin se trouve sur le mur gauche de la fenêtre.


        Le retable néogothique


        Hermann von Vicari

        La statue, au centre de la chapelle, de l'archevêque de Fribourg Hermann von Vicari († 1868 et enterré dans la chapelle impériale côté nord) a été réalisée par le sculpteur fribourgeois Julius Seitz. Elle n'a été installée dans cette chapelle impériale qu'en 1936.