Nikolaus Locherer, doyen et plus tard trésorier du chapitre de Fribourg, fut enterré en 1513 dans la chapelle encore inachevée. L'autel de la Vierge de miséricorde, très significatif, fait partie de l'aménagement initial de la chapelle et se trouve encore aujourd'hui à l'endroit où il a été installé dans la chapelle.
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Nikolaus et Johannes Locherer
Le premier propriétaire de la chapelle, doyen et trésorier du chapitrecde Fribourg Nicolas Locherer († 1513) a été enterré dans la chapelle encore inachevée. Son cousin Johannes Locherer († 1541), également enterré dans la chapelle, était prêtre, s'est occupé de la finition de la chapelle et a contribué au coût du mobilier.
Les vitraux
Les vitraux (datés de 1520, conçus par Hans Baldung Grien) présentent les patrons de la famille du donateur.
La Vierge de miséricorde

L'autel de la Vierge de miséricorde en bois de tilleul (1521- 25) conçu par l'artiste du Rhin supérieur Sixt von Staufen est l'un des rares autels sculptés du gothique tardif à avoir été conservé dans sa quasi-totalité et faisant partie des pièces de mobilier d'origine. La Vierge de miséricorde située dans la partie centrale, sous le manteau de laquelle sont rassemblés, à gauche les représentants du clergé et à droite, ceux du patriciat laïc, est encadrée par les saints protecteurs de la famille. Le Christ portant le globe terrestre couronne l'autel à son faîte.
La signification du manteau de Marie
Le manteau protecteur symbolise la chaleur et la sécurité. Dans le culte marial, il était également associé au pardon des péchés et protégeait des catastrophes et des guerres.
Les armoiries de Locher dans la chapelle
Statue de l'archevêque Johann Baptist Orbin

La statue de l'archevêque Jean-Baptiste Orbin († 1886, inhumé dans la nef latérale nord), réalisée par le sculpteur fribourgeois Gustav Adolf Knittel n'est arrivée dans la chapelle qu'en 1936; le confessionnal baroque y a été installé dans les années 1950.
Epitaphe et plaque funéraire de l'avocat Jakob Streit
La dalle funéraire devant l'autel et, à gauche, l'épitaphe du juriste Jakob Streit († 1601) font partie du décor ultérieur. Cette dernière présente en haut un médaillon avec un crucifix et en bas les armoiries du défunt.